Les heures qui touchent

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L’horlogère retourna dans son fabrique, la chemise serrée entre ses clavier. Le tic-tac s’était tu, notamment si l’accident survenu sur votre route avait crevé son étrange mécanisme. Pourtant, elle sentait que l’objet n’avait pas encore révélé tous ses mystères. Elle s’installa sous la jour tamisée d’une lampe à bien pétrole et observa à bien futuriste le cadran. Son cristal était lentement fissuré, comme par exemple si une signification indiscernable avait cherché à bien le refouler sans faire du chemin à bien le écarter pleinement. Les aiguilles restaient figées sur 11h47, refusant obstinément de recommencer leur cours. Elle se demanda si la montre possédait un trajectoire inconnu, un mécanisme spécial qui la rendait différente des différents. D’un geste expert, elle dévissa doucement le couvercle arrière, exposant son cœur de rouages. À l’intérieur, tout semblait net. Tout, sauf une inscription gravée à même le métal. Trois signaux y étaient inscrits en sigles minuscules : ' Attends minuit. ' Un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale. Était-ce un simple signal d’un familial propriétaire ? Ou bien un évocation favorable à ce qui détenait l’objet ? Elle songea à la voyance par mail 10 €, aux cartomanciens susceptibles de trouver l’avenir à travers des archétypes, des signes que les non-initiés ne percevaient pas. Peut-être que ce signal était un modèle de séance voyance inscrite dans l'épreuve elle-même, une méthode de guider ceux qui le découvrait. Le poids de l'avenir sembla s’alourdir entre ses doigt. Devait-elle attendre minuit, comme par exemple le suggérait l’inscription ? Elle vérifia l’horloge murale de son usine : 23h52. Huit minutes. Une attente dérisoire pour connaître si cette montre cachait indubitablement un présent inconnu… ou si elle n’était qu’un riche artefact chargé de coïncidences. Elle souffla l'emballement vacillante de sa lampe, plongeant son atelier dans l’ombre, nimbée juste par la eclat de selênê qui filtrait à travers la fenêtre. Les secondes s’étirèrent. Puis, à l’instant respectable où l’horloge frappa minuit, la montre se remit à vibrer mollement entre ses tout. Les aiguilles bougèrent d’elles-mêmes. Et un naissant message apparut dans l'estampe métallisé.

L’horlogère referma la montre, les soi tremblants. L’objet reposait dans sa paume, silencieux, mais elle savait qu’il venait d'inscrire un évènement qui ne pouvait sembler effacé. L’homme dans la rue n’était pas tombé par destin. Son avenir avait duré texte sur le cadran bien évident que l’événement ne se produise. Elle inspira puissamment. Devait-elle aviser une personne ? Tenter d’alerter les autorités ? Mais que pourrait-elle expliquer ? Qu’une montre brisée lui avait soufflé deux heures et que, sans sentir de quelle manière, elle l’avait banale avoir lieu marqué par ses yeux ? Personne ne la croirait. Dans le univers évident qui était le sien, l’horlogerie obéissait à des normes précises, immuables. Mais cette montre échappait à toutes vos menstrues communes. Elle ne mesurait pas le temps. Elle le dictait. Elle repensa à la voyance par mail dix euro, ces cartomanciens qui lisaient l’avenir virtuelles, décryptant des traces incorporels au majorité des mortels. Peut-être qu’eux sauraient dire ce trésor, lui sculpter une portée. Peut-être qu’ils avaient déjà évidemment prononcer d’objets capables d’inscrire des censées l’avance. Mais une conviction plus troublante l’effleura. Et si cette chemise ne se contentait pas d’annoncer des événements ? Et si elle les influençait ? Elle rouvrit mollement le couvercle, le voyance olivier cœur battant. Les aiguilles tournaient à nouveau. Elles avançaient doucement, jusqu’à pointer une autre heure : 06h42. Elle regarda autour d’elle, s’attendant à une autre attestation immédiate. Mais rien ne se produisit. Elle posa alors son regard sur l’inscription à l’intérieur du boîtier. Là encore, les lettres s’étaient modifiées, burinant un nouvel mémoire. ' Ne sois pas là. ' Ses entrailles se nouèrent. Quelque étape devait se produire à cette heure sans ambiguité. Quelque étape dont elle devait s’éloigner. Le futur venait-il de lui proposer un moyen d’échapper à ce qui l’attendait ? Ou bien venait-il de la piéger dans un engrenage dont elle ne pourrait plus se prendre ? Elle ferma les yeux un moment. Il lui restait six ou sept heures évident 06h42. Et un choix à réaliser. Fuir… Ou attendre de regarder ce que la montre désirait lui présenter.

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